« La pandémie qui a frappé le Québec de plein fouet cette année nous a fait réaliser à quel point on a besoin d’une fonction publique forte pour offrir des services publics de qualité aux citoyens. L’écart important entre la rémunération des salariés de l’administration publique et celle des autres salariés a clairement un impact négatif sur la capacité du secteur public à attirer et retenir les travailleurs dont il a besoin pour remplir sa mission », déplore M. Marissal.
Pour le député de Rosemont, cet écart de rémunération est un signal alarmant que l’État québécois doit offrir une meilleure rémunération aux salariés de l’administration publique.
« Il est plus que temps que le gouvernement mette les bouchées doubles pour s’assurer que les salariés du secteur public bénéficient de rémunérations à la hauteur de l’importance de leur travail. La Présidente du Conseil du trésor ne peut plus faire fi de cette réalité et cela doit se refléter dans le cadre des négociations des employés du secteur public, qui doivent être l’occasion d’un début de rattrapage qui est plus que nécessaire », ajoute Vincent Marissal.
Rappelons que selon les chiffres dévoilés par l’Institut de la statistique hier, l’écart de la rémunération globale entre les salariés de l’administration québécoise et les autres salariés du Québec est passé de 6,1 % en 2011 à plus de 9,2 % en 2020. Cet écart est encore plus grand et va également croissant avec les salariés des autres secteurs publics, les employés de l’administration québécoise accusant dans ce cas un retard de 28,3% aujourd’hui alors qu’il n’était que de 23% il y a 10 ans.
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