« On ne sait pas trop ce qu’il en est. Les employeurs ne savent pas trop non plus de quoi il est question. Est-ce un ballon du maire Labeaume ? On se questionne. Mais quoi qu’il en soit, c’est irresponsable de faire une annonce comme celle-là publiquement alors que personne dans nos usines n’en a entendu parler auparavant. C’est comme un lapin que l’on sort d’un chapeau », a indiqué le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.
Le syndicat questionne en effet la manière dont la ville informe sa population et les travailleurs qui oeuvrent sur son territoire d’un projet qui pourrait avoir des conséquences aussi importantes en perte d’emplois.
« Une chose est certaine, c’est que l’on va suivre cela de près. Vous pouvez être certain que nous nous opposerons à tout projet d’expropriation qui aurait des effets néfastes sur les emplois », a indiqué le dirigeant d’Unifor.
L’usine Stadacona emploie 410 membres d’Unifor et est en activité depuis les années 20. Celle de Glassine emploie 75 membres supplémentaires et a été implantée en 1953.
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