« Le rapport nous confirme que le SPVM ne répond pas à son obligation légale en matière de formation des enquêteurs. On y apprend que la police est illégale. C’est troublant ! Comment les gouvernements ont-ils pu tolérer ce laxisme ? », demande Alexandre Leduc en faisant référence aux 261 policiers enquêteurs sur 753 qui exercent une fonction d’enquête sans avoir leur diplôme de formation qualifiante en enquête.
Québec solidaire réitère, comme l’an dernier, qu’il faut considérer la nomination d’une personne civile à la tête du SPVM, le temps de rétablir le climat de confiance.
« Que le prochain chef ne devrait pas provenir de l’interne du SPVM est une évidence. Mais est-ce que ce doit être exclusivement l’une des deux personnes pressenties par M. Prud’homme ? Peut-être pas. Comme les problèmes sont encore très présents, il est encore pertinent de nommer une direction civile qui provient d’une autre culture avec un regard différent. Cela aiderait à mettre de côté une fois pour toutes les guerres de clans à l’interne », évoque Alexandre Leduc, responsable solidaire en matière de justice sociale et de sécurité publique.
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