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Services sociaux

Rapport du vérificateur sur le Centre jeunesse Laval - Pas d'argent neuf pour protéger les jeunes (QS)

QUÉBEC, le 15 mars 2016 - La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, déplore l’absence de financement additionnel pour assurer la sécurité des jeunes pendant leur séjour en centre jeunesse, malgré le rapport du vérificateur spécial qui fait état de problèmes graves en matière de fugues à l’établissement de Laval.

« Les ministres Coiteux et Charlebois promettent de nouvelles ressources et une panoplie de mesures afin d’offrir un meilleur continuum des services en centre jeunesse, mais pas un cent de plus n’est octroyé pour les mettre en application ! M. Coiteux, ne nous dites pas qu’il y aura plus de ressources dans les centres et plus de prévention dans les écoles et sur le terrain si vous ne mettez pas plus d’argent. C’est impossible », a indiqué Mme Massé en point de presse à l’Assemblée nationale mardi.

L’enveloppe de 3 millions $ annoncée en catimini il y a quelques semaines pour un programme de prévention élaboré sur un coin de table, alors qu’un programme similaire existait déjà et avait fait ses preuves, malgré le peu de ressources financières accordé, est nettement insuffisante. 

« Avant même les événements au Centre Laval, les intervenant.es sur le terrain déploraient le manque de ressources matérielles et humaines ! Alors que le ministre Coiteux se demande encore quelle approche favoriser, je propose simplement de prioriser ce qui fonctionne déjà. Par exemple, financer les organismes pour assurer que les jeunes soient en lien avec des intervenants pivots lorsqu’ils se retrouvent à l’extérieur d’un centre. De plus, ça fait longtemps que nous savons que les jeunes doivent avoir accès à un intervenant pivot à même les centres jeunesse, mais encore faut-il s’assurer de soutenir financièrement cette mesure pour qu’elle se réalise ! ».

Tout aussi décevant, le gouvernement ne prend aucun engagement pour améliorer l’offre de soutien psychologique dans les centres. « Les jeunes en difficulté doivent attendre plus de trois mois pour un suivi. Il n’y a aucun engagement non plus pour un 3e éducateur sur le plancher qui permettrait à un autre éducateur d’assurer le support personnel nécessaire à un jeune qui en aurait besoin », de conclure Mme Massé.

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