« Grâce à la solidarité et la mobilisation des membres, nous avons réussi à nous faire entendre. Dans un contexte où la ville voulait privatiser bon nombre de services, notre priorité était de préserver nos emplois. Plusieurs milliers d’emplois étaient en jeu. Nous avons de plus réglé la question des régimes de retraite dans le cadre de la loi 15, ainsi que les conditions salariales jusqu’en décembre 2018 », a expliqué Alain Fugère, président du syndicat.
Le nouveau contrat de travail est d’une durée de sept ans. Les augmentations salariales sont de 2 % pour chacune des quatre premières années, soit de 2012 à 2015, de 2,5 % pour les années 2016 et 2017, et de 1,75 % à 2 % en 2018, selon l’indice des prix à la consommation (IPC).
Ces 8000 employés de la Ville de Montréal étaient sans contrat de travail depuis plus de quatre ans. Ils ont exercé plusieurs jours de grève après avoir voté en octobre 2014 pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
« Dans un contexte politique difficile, nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu. Au nom de l’exécutif syndical, je félicite l’ensemble des cols blancs pour leur appui tout au long du processus de négociation », de conclure Alain Fugère.