La Centrale s’est toujours montrée favorable à l’amélioration continue des mécanismes en place. En ce sens, nous voyons d’un bon œil les recommandations de la protectrice du citoyen : « Le mécanisme de traitement des plaintes et le protecteur de l’élève ont été mis en place pour s’assurer que les usagers aient une voix et tant mieux si on peut améliorer le processus à la lumière du rapport », soutient Line Camerlain, vice-présidente de la CSQ.
La CSQ rappelle que ce qui doit primer d’abord et avant tout, au-delà de l’application de tout mécanisme de règlement des différends, c’est la collaboration entre le personnel scolaire, les parents et les élèves. « Il sera toujours préférable de favoriser la voie de la discussion pour régler les différends. En ce sens, nous trouvons important que soit affirmée la possibilité pour le protecteur de l’élève de proposer au plaignant de s’adresser d’abord aux personnes concernées par la plainte », ajoute Line Camerlain.
Par ailleurs, la Centrale tient à préciser qu’elle est d’accord avec l’idée que le protecteur de l’élève soit plus indépendant et, en ce sens, il est important de s’assurer que ses fonctions restent indépendantes de la gestion des ressources humaines.
Enfin, nous tenons à rappeler que « le personnel de l’éducation est directement visé par tout ce qui entoure les mécanismes de plaintes en milieu scolaire. Par conséquent, nous souhaitons être associés aux discussions et aux travaux qui ont cours présentement à ce sujet », conclut Line Camerlain.
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