Faits saillants
– Instauration d’un programme d’accès gratuit à des produits contraceptifs de tous les types ;
– Gratuité des produits d’hygiène menstruelle dans les institutions publiques ;
– Coût de la mesure : 30 millions $ par année.
Citations
« La contraception, c’est un moyen pour les personnes d’avoir un contrôle sur leur corps. On veut leur permettre de prendre en main leur santé, et leur grossesse, si c’est le choix qu’elles font. Pour Québec solidaire, la notion de choix est au cœur de cet enjeu. Les femmes qui nous écoutent savent très bien de quoi je parle. C’est pour ça qu’on va retirer les barrières économiques et d’accès à la contraception », a déclaré Manon Massé.
« Québec solidaire va aussi assurer la gratuité des produits d’hygiène menstruelle dans les institutions publiques comme les écoles. On va s’inspirer du programme écossais qui vient tout juste d’être mis en place et rendre accessibles et gratuits les produits comme les tampons, les serviettes hygiéniques ainsi que les produits d’hygiène menstruelle réutilisables », a-t-elle poursuivi.
« La contraception est un véritable enjeu de santé publique, mais c’est également un outil pour que les gens puissent véritablement avoir de l’autonomie sur leur corps. Les récents reculs de l’accès à l’avortement aux États-Unis nous ont tous et toutes secoués et c’est pour ça que nous devons nous assurer de continuer à avancer, ici au Québec. Parce qu’on est pas en Alabama, mais il nous reste tout de même du chemin à faire et nos acquis sont fragiles », a affirmé pour sa part Isabelle Leblanc.
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