« Les CPE sont le choix numéro un des parents. Mais peu importe les promesses de François Legault, il a montré ces 4 dernières années qu’on ne peut pas lui faire confiance pour répondre aux besoins des familles qui attendent une place en garderie. Les familles du Québec ont besoin d’une nouvelle équipe à l’Assemblée nationale. Cette équipe c’est Québec solidaire avec Myriam Lapointe-Gagnon et Carol-Ann Kack. Si notre équipe est élue le 3 octobre, ce sera PRIORITÉ CPE : un enfant, une place. On va mettre en place un grand chantier pour compléter enfin le réseau de CPE », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois en point de presse à Rimouski.
Un nouveau modèle de CPE
Depuis sa création, le modèle des CPE s’est démarqué par la qualité du service et par son abordabilité. C’est sur cette base que se construit le plan solidaire pour la petite enfance. Toutefois, il y a un chaînon manquant dans le réseau, là où la quantité d’enfants ne justifie pas la création d’un CPE « régulier » et où les garderies en milieu familial ne répondent pas à la demande. Pour combler ce manque, Québec solidaire propose la création des micro-CPE.
« Ce seront des garderies de 8 à 20 places qui pourront s’installer dans des locaux existants, par exemple ceux d’une municipalité ou d’une entreprise. Les micro-CPE offriront un environnement de travail plus valorisant et stimulant pour les éducatrices qu’un milieu familial. En petites équipes de 2 à 4, elles pourront s’entraider et offrir des plages horaires flexibles pour les familles », a souligné Gabriel Nadeau-Dubois, précisant que ce nouveau modèle servira particulièrement les régions.
Une crise à régler
Depuis l’élection de la CAQ, la liste d’attente est passée de 42 000 à 52 000. La mise en place du plan solidaire permettrait à des milliers de familles de retrouver l’équilibre, à des milliers de femmes de retourner sur le marché du travail. Pour chaque enfant qui n’obtient pas sa place en CPE, c’est un parent qui doit mettre sa carrière sur pause, le plus souvent des femmes.
« Peut-on s’arrêter un instant pour réaliser que derrière chaque place qui manque, il y a une famille en crise. Et la situation est critique pour les familles monoparentales. Il y a près de 52 000 familles en crise à la grandeur du Québec. C’est pas normal que dans un pays riche comme le nôtre, ça existe encore, des histoires comme celles-là », a affirmé Myriam Lapointe-Gagnon.
La pénurie de places en CPE nuit particulièrement à la vitalité des régions. Dans le Bas-St-Laurent, il manque 1236 places, et en Gaspésie, ce sont 506 enfants qui attendent une place : « C’est une vraie nuisance pour notre avenir. C’est important de garder les jeunes, et en particulier les jeunes familles qui veulent y élever leurs enfants. Mais comment est-ce qu’on peut garder les gens si l’offre de service n’est pas à la hauteur ? », a commenté Carol-Ann Kack.
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