« On est en 2022. Un gouvernement québécois avec une vision moderne doit travailler d’égal à égal avec les nations autochtones. La CAQ a fait beaucoup de belles promesses depuis quatre ans, mais les gestes n’ont pas suivi. Ce n’est pas normal qu’encore aujourd’hui, des communautés dans le nord soient privées d’eau potable. Ce n’est pas normal que certaines personnes aient peur de se rendre à l’hôpital pour recevoir des soins. Le statu quo n’est plus acceptable. C’est le temps de s’engager dans la voie de la réconciliation et de jeter les bases d’un vrai dialogue de Nation à Nations », déclare Gabriel Nadeau-Dubois.
Protéger les langues autochtones
Québec solidaire s’engage également à être un partenaire actif des Premières Nations et des Inuit dans la protection et la valorisation de leurs langues.
« On ne peut pas réparer des siècles d’assimilation culturelle sans poser des gestes concrets pour soutenir la protection des onze langues autochtones qui sont parlées sur le territoire. Après le réveil collectif des dernières années, on ne peut plus accepter qu’il y ait des langues en voie de disparition et des locuteurs laissés à eux-mêmes dans nos services publics. Comme Québécois, on est bien placé pour comprendre l’importance de protéger notre langue. La CAQ n’a pas voulu saisir les nombreuses occasions qu’elle a eues pour agir depuis quatre ans, mais à Québec solidaire, on ne manquera pas ce rendez-vous important », déclare Manon Massé.
Adopter le principe de Joyce
Un gouvernement de Québec solidaire s’engage enfin à adopter le principe de Joyce dans un premier mandat, tel que le réclament les onze Nations autochtones du Québec.
« Depuis quatre ans, j’ai observé tout le travail fait par Manon et Gabriel pour développer de vraies relations de Nation à Nations. Sur les dossiers autochtones, Québec solidaire fait preuve d’introspection et d’écoute. Si je suis élue le 3 octobre prochain, je m’engage à mettre en œuvre le principe de Joyce et à m’assurer qu’il soit réellement appliqué partout au Québec. J’en ferai une priorité. Les droits autochtones sont d’abord et avant tout des droits humains et l’application du principe de Joyce, c’est juste le minimum dans une société où les droits humains devraient être garantis », conclut Maïtée Labrecque-Saganash.
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