« En décembre dernier, la CAQ essayait de balayer sous le tapis son projet de hausse de la norme du nickel, sous une grosse annonce concernant la pandémie. Heureusement, on a sonné l’alarme avant qu’ils puissent s’en tirer. Aujourd’hui, ce qu’on peut voir en ouvrant Facebook sur notre téléphone, c’est une belle grosse campagne de publicité pro-nickel financée par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. En d’autres mots, financée par les mêmes familles québécoises qui respirent l’air pollué par des industries qui sont présentées comme des visionnaires dans cette publicité. Vraiment, c’est prendre le monde pour des valises », dénonce la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et porte-parole de Québec solidaire en environnement, Émilise Lessard-Therrien.
Au cours des derniers mois, de nombreuses rencontres ont eu lieu entre les lobbyistes de compagnies émettrices de nickel, tel que Glencore, et le gouvernement. Les députées solidaires demandent au gouvernement d’informer les Québécois du montant dépensé pour cette campagne de publicité.
« Ce sont des pratiques plus que douteuses et j’aurais plusieurs questions à poser au gouvernement à ce sujet. La première : Pourquoi c’est aux contribuables du Québec d’acheter l’acceptabilité sociale de projets qui pourrissent l’air que nos enfants respirent ? Est-ce que c’est ça la vision de la CAQ d’une intervention saine de l’État ? Est-ce que François Legault peut arrêter de dépenser notre argent collectif dans des projets peints en vert qui empoisonnent notre avenir, comme le troisième lien et l’industrie du nickel ? », ajoute la députée de Taschereau, Catherine Dorion.
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