Trois dossiers retiendront particulièrement l’attention des Solidaires dans les semaines à venir : les ressources naturelles, les régimes de retraite et les frais de scolarité.
« La situation des régimes de retraite préoccupe beaucoup les Québécois-e-s et un sentiment d’injustice se répand chez ceux et celles qui n’ont pas accès à un bon régime pour assurer leurs vieux jours, explique Françoise David, co-porte-parole et présidente de Québec solidaire. Nous allons donc proposer un régime universel public qui permettra à tout le monde de bénéficier des avantages d’un régime stable qui compte un grand nombre de cotisants-es. »
Québec solidaire entend également poursuivre ses pressions pour que le gouvernement cesse de brader les richesses naturelles qui appartiennent au peuple. Le député Amir Khadir continuera donc à talonner le gouvernement sur le Plan Nord.
Alors qu’une grève étudiante contre l’augmentation dramatique des frais de scolarité se profile à l’horizon, Québec solidaire défendra également la gratuité scolaire. « L’éducation devrait être accessible à tous et toutes, explique Amir Khadir, député de Mercier. L’augmentation des frais de scolarité est discriminatoire pour les personnes et familles à faible revenu et pour les jeunes qui s’endettent durant de longues années. L’accessibilité aux études postsecondaire passe donc par la gratuité scolaire comme le font de nombreux pays occidentaux »
« Nous pouvons assurer aux Québécois-es que ces propositions n’ont pas été conçues autour d’une table de banquet au domaine des Desmarais, lance avec une pointe de sarcasme Françoise David. Québec solidaire est résolument du côté des gens ordinaires, du 99% qui n’est pas invité aux banquets du 1%. »
Élections
Par ailleurs, la présidente de Québec solidaire a expliqué que son parti se prépare activement en vue du prochain scrutin et entend présenter des candidatures partout au Québec. La moitié seront des femmes. Les investitures vont bon train : 80 candidates et candidats seront désignés avant la fin du mois de mars, si les élections ne sont pas déclenchées avant. Nos associations discutent en ce moment-même de notre plate-forme électorale, des formations sont organisées et des équipes électorales sont mises sur pied.
« Nos militants-es piaffent d’impatience, lance Mme David. Ils en ont assez de ce gouvernement et ont hâte de défendre nos propositions sur le terrain et de faire élire une équipe composée de plusieurs Solidaires. »