« L’annonce d’aujourd’hui divise profondément le monde municipal, encore une fois. On observe en gros les mêmes lignes de faille et la même polarisation que pour le projet de loi 3. Dans les deux cas, on a d’un côté deux maires qui en mènent large et qui obtiennent des ententes secrètes et particulières avec Québec. De l’autre côté, il y a une multitude d’élus de même que l’ensemble des employés municipaux qui se font bulldozer », déplore Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.
« Aujourd’hui, le chat sort du sac : les maires de Montréal et de Québec, ainsi que la présidente de l’UMQ, ont eu le projet de loi qu’ils voulaient pour déchirer les ententes signées avec les employés municipaux. En retour, ils acceptent les compressions de 300 millions et font une ’’job de bras’’ pour les imposer au reste des municipalités. Et les employés municipaux dans tout cela ? Ils passent à la caisse de façon permanente pour financer des compressions transitoires d’un an. C’est non seulement inacceptable mais profondément immoral », a conclu Marc Ranger.
La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com