« Ça fait plusieurs mois que le gouvernement sait que les mesures d’atténuation actuellement prévues vont doubler, voire tripler le temps de transport des usagers du train de banlieue de Deux-Montagnes, et pourtant, rien n’a encore été fait pour rectifier le tir. On sent qu’il y a un manque d’empathie de la part des élu-es caquistes », déplore Mme Ghazal.
« Le trajet imposé par le gouvernement est beaucoup trop long et entraînera des impacts majeurs sur notre qualité de vie, sur notre vie familiale et notre santé mentale. Pendant plusieurs mois, j’ai dû faire ce trajet alternatif, composé de train-bus-métro, à chaque jour. Après quelques mois, j’ai fini par abandonner et j’ai repris la voiture pour me rendre au travail. L’incertitude des durées de trajets était tout simplement insoutenable », explique Francis Millaire, du comité des usagers du train de banlieue de Deux-Montagnes.
Joignant sa voix à celles de plus de 2 000 citoyens et citoyennes, la députée solidaire a déposé cet après-midi une pétition en chambre afin de demander au gouvernement du Québec de mettre en place des mesures d’atténuation supplémentaires. Les signataires réclament plus de flexibilité dans les trajets alternatifs, notamment la mise en place des navettes en partance de chaque gare de la ligne vers le centre-ville de Montréal.
« Pour les 15 000 usagers qui empruntent la ligne de Deux-Montagnes, subir des trajets de trois ou quatre heures par jour pour se rendre au travail, c’est complètement indécent. Si rien n’est fait pour rectifier le tir, il y a un gros risque que ces personnes se tournent de nouveau vers l’auto solo, ce qui est contraire à nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre », conclut Ruba Ghazal.
Consultez le libellé exact de la pétition parrainée par Ruba Ghazal à l’adresse suivante : https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-8085/index.html
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