« Le projet de loi 100 démontre que lorsqu’un secteur de la population qui subit une injustice se mobilise et fait preuve de persévérance et de courage dans sa contestation, même un gouvernement libéral, perméable au lobby des affairistes, doit se ranger du côté de la raison. Bravo aux chauffeurs pour leur brave lutte contre Uber ! » a déclaré le député solidaire.
Amir Khadir regrette qu’il ait fallu dix-huit mois pour bloquer le chemin d’Uber, une entreprise qui a enfreint les lois à de nombreuses reprises. Le projet de loi modifiant diverses dispositions législatives concernant principalement les services de transport par taxi est toutefois intéressant et répond à une majorité des revendications des artisans. Québec solidaire souhaite maintenant qu’il soit adopté avant la fin de la session parlementaire.
« Je félicite le ministre Daoust de s’être appuyé sur les chauffeurs et artisans du taxi pour tenir tête à son chef Philippe Couillard au bénéfice de la population. Ça a pris plus de temps qu’il n’aurait fallu pour que le gouvernement agisse, mais la mobilisation des chauffeurs et chauffeuses aura finalement permis de mettre en échec la multinationale Uber qui voulait imposer impunément sa propre loi », ajoute M. Khadir.
Québec solidaire a été du côté des artisans depuis le début de cette lutte pour dénoncer les pratiques d’Uber et la lente réaction du gouvernement pour faire respecter la loi. Si Uber quitte le Québec, cette multinationale n’aura qu’elle-même à blâmer pour son échec.
« J’espère que d’autres pays, d’autres villes vont s’inspirer du Québec pour mettre fin aux pratiques illégales d’Uber, dont l’évasion fiscale. On n’a pas besoin de cette entreprise illégale pour moderniser l’industrie. Les technologies innovantes ne doivent surtout pas servir de prétexte pour contourner les lois ou éviter de payer des taxes et des impôts », conclut Amir Khadir qui se réjouit de l’engagement des artisans à continuer de moderniser l’industrie pour répondre aux attentes des utilisateurs.