Les employés sont très mécontents des effets qu’aurait le projet de loi 3. En effet, leur régime de retraite est en pleine santé financière, en plus d’être relativement modeste et peu coûteux. Malgré tout cela, le projet de loi du gouvernement libéral imposerait une restructuration et une renégociation.
« Les employés du RTC que nous représentons ont signé une nouvelle convention collective en mai dernier, à leur satisfaction et à celle de l’employeur. Leur régime de retraite est pleinement capitalisé. Le service courant est de l’ordre de 14 % de la masse salariale au 31 décembre 2013. Il n’y en avait pas, de problème, jusqu’à ce que le projet de loi 3 en crée un à cause de son approche ’’mur-à-mur’’ », déplore Dominic Morin, conseiller syndical au SCFP.
« Notre évaluation préliminaire indique que le projet de loi 3 pourrait forcer chaque employé à cotiser, en moyenne, 1000 $ de plus par année. Il n’y a aucune logique, aucune équité là-dedans. C’est ce qui explique le vote de moyens de pression de vendredi », a expliqué Dominic Morin.