Cette entente de principe prévoit notamment :
– Des gains salariaux de 17,4 % sur 5 ans ainsi qu’un mécanisme offrant une certaine protection contre l’inflation ;
– Une augmentation importante de la contribution patronale aux assurances ;
– Un remboursement partiel des cotisations aux ordres professionnels ;
– Une bonification des vacances en cours de carrière ;
– Une meilleure reconnaissance de la scolarité dans le calcul des échelons salariaux ;
– Une augmentation des budgets accordés au développement professionnel et la création d’un comité paritaire décisionnel ;
– Une reconnaissance accrue de l’apport et de l’expertise du personnel professionnel dans les cégeps ;
– Plus de flexibilité dans l’horaire de travail ou dans la prise de congés personnels ;
– Une importante bonification salariale pour les psychologues du collégial ;
– L’instauration d’une prime pour le travail en soirée ;
– L’introduction d’un budget local dédié à la santé globale ;
– La création de quatre corps d’emploi dédiés à la recherche au collégial, incluant le maintien des mêmes conditions d’accès à la permanence pour tous.
L’importance cruciale de la mobilisation
M. Éric Cyr, président de la FPPC-CSQ, rappelle que le personnel professionnel a initialement dû faire face à des offres gouvernementales inacceptables, comprenant des reculs significatifs au niveau des conditions de travail. « C’est la grande mobilisation des membres qui a permis des avancées et des ouvertures patronales pendant la négociation. Ce sont les actions des membres qui ont mis en lumière les problèmes vécus dans l’ensemble des services publics et qui ont permis de faire des gains, tout en préservant des acquis des conventions collectives précédentes qui étaient menacés. Je tiens à les remercier pour leur confiance et leur appui envers la FPPC-CSQ et le Front commun. »
Une nécessaire revalorisation du travail du personnel professionnel
D’ailleurs, la FPPC-CSQ tient aussi à exprimer sa gratitude envers son équipe de négociation ainsi que l’ensemble des personnes déléguées qui ont travaillé avec rigueur et détermination pendant près de deux ans pour obtenir une entente satisfaisante. « Cette entente contient des gains qui contribuent à revaloriser le travail du personnel professionnel des cégeps, essentiels à la réussite des personnes étudiantes et à la qualité de l’enseignement supérieur. Cependant, il n’est pas certain que les gains réalisés soient suffisants pour rendre réellement attractifs les postes offerts dans les cégeps. En ce sens, la FPPC-CSQ continuera ses travaux et ses efforts de revalorisation de l’ensemble des emplois du personnel professionnel. Pour le moment, espérons que cette nouvelle convention collective deviendra un outil efficace pour assurer la qualité des services professionnels dans les collèges », de conclure M. Cyr.
Le Front commun fera le point très prochainement à propos des résultats des votes sur le projet de règlement intersectoriel à la table centrale.
Un message, un commentaire ?