« Au Québec, près de 80% de notre réseau routier est déneigé par le privé. Contrairement à ceux du secteur public, ces opérateurs n’ont pas l’obligation de détenir de formation ni de permis spécifiques pour opérer les véhicules. Autrement dit, quelqu’un qui n’a jamais conduit de véhicule de déneigement de sa vie peut sans problème se retrouver sur nos routes demain matin. C’est sans parler du fait que le privé n’est soumis à aucun encadrement des heures de travail. Résultat : on pousse les déneigeurs jusqu’à l’épuisement et on crée des situations carrément dangereuses pour la population », a déploré M. Marissal.
« Depuis des années, la droite s’active sur toutes les tribunes pour faire croire aux Québécoises et aux Québécois que le secteur privé serait tellement plus efficace que le secteur public. Ce qu’on apprend sur les conditions de déneigement à Montréal et au Québec nous prouve que ça ne tient pas la route : en matière de services aux citoyens, le privé ne livre pas la marchandise. Au contraire, on se retrouve avec des services de moins bonne qualité », a martelé le député de Rosemont.
« Le ministre des Transports doit admettre qu’il n’a toujours pas fait ses devoirs. Après le cafouillage sur l’autoroute 13 en mars 2017, le MTQ s’était engagé à limiter à 50% la sous-traitance de l’entretien des routes de juridiction québécoise pour les secteurs de Montréal et Québec. Ça n’a jamais été fait. Il est temps de rectifier le tir avant que d’autres incidents évitables ne se produisent. Le déneigement des routes est un service essentiel : le confier au secteur public est la seule façon de nous assurer que le travail est bien fait et que les normes de sécurité passent avant les profits », a conclu M. Marissal.
Un message, un commentaire ?