La présidente de la FSQ-CSQ, Claire Montour, soutient que ce recul patronal est un effet direct des multiples pressions exercées au cours des dernières semaines par les syndicats représentant le personnel de la santé de la catégorie 1 affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
« Lors de la dernière négociation, nous avons obtenu 25 heures de formation accréditée pour les infirmières et les infirmiers détenteurs d’un diplôme d’études collégiales. Malheureusement, le ministère de la Santé et des Services sociaux et les directions d’établissements avaient décidé que le personnel devait se soumettre à un prétest avant d’avoir droit à la formation », explique Claire Montour.
Une bataille livrée seulement par la CSQ et ses syndicats en santé
La présidente de la FSQ-CSQ rappelle que cette obligation a été fortement contestée par les syndicats d’infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de la CSQ, dont le SIIIAL-CSQ.
« Nous sommes les seuls syndicats à nous être opposés à ces prétests jugés humiliants et injustes pour nos membres. Nos syndicats ont donc déposé des griefs au cours des dernières semaines pour dénoncer la situation et nous avons multiplié les démarches auprès des employeurs et du ministère pour exiger le retrait de cette pratique », précise Claire Montour.
Des syndicats déterminés à défendre leurs membres
Pour sa part, la présidente du SIIIAL-CSQ, Isabelle Dumaine, se réjouit de cette victoire pour les membres remportée grâce à la mobilisation et à la ténacité des syndicats CSQ.
« Nos syndicats ont à cœur les intérêts de leurs membres. Nous n’accepterons jamais que nos membres subissent des injustices et nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout pour rétablir leurs droits. Nous l’avons démontré une fois de plus et les employeurs n’ont pas eu d’autre choix que de reculer. C’est cela, la force de la CSQ et de ses syndicats en santé », termine Isabelle Dumaine.