Considérant les risques importants de faux négatifs inhérents à l’utilisation des appareils portatifs, et que des données récoltées ont été qualifiées « d’aberrantes » par rapport à la moyenne des résultats selon une étude indépendante menée par des scientifiques de la Ville de Québec, la FAE rappelle à l’ordre, une fois de plus, le ministre de l’Éducation.
« Ce n’est pas la première fois qu’on invite le ministre Roberge à refaire ses devoirs ! Comment est-ce possible qu’après le scandale sur la méthodologie employée pour tester la qualité de l’air dans les écoles, on apprenne encore que le ministère de l’Éducation s’est appuyé sur une méthodologie bidon pour évaluer la présence de plomb dans l’eau des écoles ? Pire encore, il aurait fait évaluer les appareils portatifs seulement après leur acquisition ! Encore une fois, le ministère ne s’est pas assuré de réunir tous les facteurs nécessaires pour évaluer la sécurité des établissements que fréquentent les profs et leurs élèves », a fait valoir Sylvain Mallette, président de la FAE.
Le débat sur la présence de plomb dans les établissements scolaires au Québec n’est pas nouveau. Soucieuse de la santé et de la sécurité des enseignantes et enseignants ainsi que de leurs élèves jeunes et adultes, la FAE en profite pour souligner l’importance de rattraper le retard accumulé au regard de la vétusté du parc immobilier scolaire au Québec. Celui-ci constitue non seulement un lieu d’apprentissage pour les élèves, mais un lieu de vie, pour les élèves et leurs profs. La santé et la sécurité de tout un chacun doivent être une priorité.
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