Rappelons qu’en dépit de l’opposition de multiples Premières Nations et de plus de 140 municipalités québécoises et ontariennes, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a pris la décision d’autoriser le projet d’un nouveau site de déchets nucléaires à Chalk River. Cette décision est une atteinte directe aux droits des Premières Nations Anishinabeg, dont le territoire ancestral non cédé est directement affecté par les opérations menées à Chalk River. L’APNQL exprime sa solidarité envers ces communautés, particulièrement envers la Première Nation de Kebaowek qui a déposé la semaine dernière une demande en révision judiciaire à la Cour fédérale.
« En tant que Premières Nations, nous avons un profond respect envers notre responsabilité de protéger notre territoire. Nous nous attendons à ce que les gouvernements le reconnaissent. Aujourd’hui, nous réitérons notre demande au gouvernement canadien d’agir conformément à ses obligations envers les Premières Nations, et d’intervenir afin de stopper ce projet », d’affirmer le Chef de l’APNQL, Ghislain Picard.
L’APNQL se joint ainsi à plusieurs autres groupes de la société civile, autant autochtones que non-autochtones, pour réclamer une action urgente du gouvernement de Justin Trudeau. Pour plus d’informations et pour appuyer la Première Nation de Kebaowek, visitez : https://www.stopnuclearwaste.com/.
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