« Nos membres demeurent notre priorité et il est temps de les rassurer, affirme Shawn Smith, président du Syndicat des travailleurs de la mine Normanda (STMN-CSN). L’investissement de 750 M$ doit absolument se faire à notre usine. C’est essentiel pour conserver nos emplois, mais aussi ceux des autres usines et des fournisseurs qui dépendent de la Fonderie. Ce que nous fabriquons est aussi essentiel à la transition en cours, laquelle vise à remplacer le pétrole par l’électricité. »
« Les travailleuses et les travailleurs doivent demeurer au cœur de la transition juste vers une économie plus verte, d’une part pour préserver les emplois concernés, mais d’autre part, pour atteindre les normes environnementales en matière de salubrité de l’air et de santé publique. En ce sens, les investissements annoncés à la Fonderie Horne doivent être confirmés dès que possible », insiste Caroline Senneville, présidente de la CSN.
« Cette fonderie est essentielle pour la filière batterie en raison du recyclage de métaux rares et de sa production de cuivre. Elle est la seule usine du genre en Amérique du Nord », ajoute Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).
« Il est dommage que les travailleuses et les travailleurs soient inquiétés périodiquement sur leur avenir. L’entreprise et le gouvernement devraient éviter de créer des peurs inutiles qui risquent de compliquer l’embauche et la rétention du personnel », soutient Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN.
Rappelons par ailleurs que le gouvernement a imposé à la Fonderie Horne une baisse des émissions d’arsenic à 15 nm/m3 et le dépôt d’un plan pour l’atteinte de 3 nm/m3, le tout pour 2027.
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