« Pourtant, la mairesse nous avait dit qu’elle gouvernerait différemment de son prédécesseur. Nous exigeons le respect de notre convention collective, le respect des promesses électorales et, surtout, le respect des cols blancs. En tentant de rayer les horaires flexibles pour les cols blancs, la Ville fait reculer de près de 40 ans les conditions de travail de milliers de personnes, des femmes en majorité », dénonce Francine Bouliane, présidente du plus grand syndicat à la Ville de Montréal, soit celui des cols blancs.
À coût nul pour la Ville et donc pour les contribuables, plusieurs cols blancs utilisaient l’horaire flexible pour s’occuper d’enfants ou de parents vieillissants (conciliation travail-famille), faire des études ou gérer des conditions et des maladies nécessitant de nombreux rendez-vous médicaux.
Lors de la dernière négociation, et ce, afin de faire preuve de bonne foi, les cols blancs avaient accepté de réduire le nombre d’heures flexibles, mais il n’avait jamais été question d’interdire l’horaire flexible ou d’en modifier l’interprétation. Dans le passé, Denis Coderre avait empêché l’application de l’horaire flexible et maintenant, c’est au tour de Valérie Plante d’en faire tout autant.
« Nous avions cru à un renouvellement dans les relations de travail. À date, nous sommes profondément déçus et voulons lui dire que les cols blancs sont maintenant mobilisés », de conclure Francine Bouliane.
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