Alors que le GIEC annonçait début avril qu’il ne nous restait que trois ans pour espérer limiter la hausse des températures à 1,5 degré, la classe politique au pouvoir fait toujours preuve d’incohérence voire d’indifférence et d’incompétence face à la lutte contre la crise climatique. En témoigne le feu vert du ministre canadien de l’Environnement, Steven Guilbeault, au projet pétrolier Bay du Nord, ou le maigre 5% du temps de débat médiatique qu’a occupé l’écologie durant le premier tour de la campagne électorale française. Du côté du Québec, on peut toutefois se réjouir de l’adoption par l’Assemblée nationale d’une loi proclamant la fin de l’exploration pétrolière et gazière sur son territoire.
Heureusement, du côté de la société civile, en particulier chez les jeunes et les femmes, on assiste à une levée de boucliers sur les plans idéologiques et pratiques qui pourrait bien nous faire basculer dans un monde aux fondations plus pérennes. Avec Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité, la philosophe Laurence Hansen-Løve brosse le portrait de cette révolution planétaire tout en exposant certaines de ses limites et de ses – trop nombreux – défis.
Pour le Jour de la Terre, nous vous suggérons également la lecture des essais Pour une écologie du 99% (Frédéric Legault, Arnaud Theurillat-Cloutier et Alain Savard), Le droit au froid (Sheila Watt-Cloutier) et Guérir du mal de l’infini (Yves-Marie Abraham) pour approfondir vos réflexions sur les causes et réponses possibles à la crise environnementale.
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