Organisée par l’Association pour la défense des droits sociaux Québec métropolitain, l’Association de Défense des Droits Sociaux de la Rive-Sud ainsi que ROSE du Nord, cette action vise à mettre en lumière la courte vision et les mesures fantômes du gouvernement caquiste quant à l’amélioration des conditions de vie des personnes les plus pauvres. De réelles mesures qui feraient en sorte que toutes les personnes soient en mesure de répondre à ses besoins de base.
Nous nous retrouvons encore une fois, comme à chaque mois de décembre depuis des décennies, avec l’appel des médias et des banques alimentaires à se montrer généreux et généreuses envers les personnes en situation de pauvreté. Le Temps des Fêtes est depuis longtemps un moment propice à démontrer notre solidarité. Bien, et merci pour tant de sollicitude.
Il en va de même avec les récents « dons » de 500 $ et 600 $ que le gouvernement distribue tout azimut, totalisant 6,7 milliards $, sans considération à répondre aux besoins réels des personnes les plus pauvres. Joyeux Noël !
Il n’en demeure pas moins que le devoir de l’État à déployer des mesures pour éliminer la pauvreté est un échec total. Par manque de moyens financiers ? Il n’en est rien. Par manque de volonté ? Certes. L’État encourage davantage, et à son avantage, les gestes individuels de générosité tels les guignolées, plutôt que de prendre la responsabilité de mettre en place de véritables mesures de lutte à la pauvreté.
« En ces temps de guignolée, Madame la Ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, je pense qu’il est tout indiqué de vous interpeller sur la lutte contre la pauvreté au Québec. Je vous écris, car il m’est impossible de couvrir la majorité de mes besoins essentiels. Les prestations de base à l’aide sociale sont de 726 $ par mois. C’est ce que je reçois actuellement, car mes contraintes à l’emploi ne sont pas reconnues. Les prix augmentent chaque mois, alors que mes prestations n’augmentent qu’une seule fois par année et ne suivent pas l’inflation. » Sarah Pelletier, prestataire d’aide sociale.
C’est pourquoi aujourd’hui, des groupes sociaux en défense des droits de personnes sans emploi et/ou assistées sociales ont tenu à revisiter un classique conte de Noël et rappeler au gouvernement que la guignolée c’est pas assez.
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