Les infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes du SPI-CSQ, syndicat affilié à la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ), veulent ainsi dénoncer le manque d’ouverture de l’employeur à la table de négociation et la progression trop lente des discussions. La convention collective est échue depuis le 31 mars 2019 alors que les négociations sont officiellement débutées depuis le 18 septembre 2020.
Près d’une trentaine de séances de négociation ont eu lieu jusqu’à présent et un conciliateur a été nommé au dossier depuis le 20 janvier dernier. Malgré ces efforts, les négociations ont peu progressé.
Les principaux points en litige
Parmi les principaux points en litige, on retrouve la question des salaires alors que les infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec accusent un important retard comparativement à leurs collègues du réseau public de santé et de services sociaux. Elles demandent donc la parité salariale avec le secteur public.
Les autres sujets en discussion à la table de négociation portent notamment sur le temps supplémentaire obligatoire, la stabilité des horaires, l’accessibilité aux congés et le manque de personnel.
Les endroits touchés par la grève
La grève déclenchée aujourd’hui touchera le siège social d’Héma-Québec, à Montréal, de même que les centres fixes de collecte de sang Globule situés au Quartier Dix 30 de Brossard, à Kirkland, au Centre Laval et à la Place Versailles, à Montréal. Les collectes mobiles situées au Carrefour du Nord de Saint-Jérôme, au centre communautaire de Saint-Lazare, à l’église de Saint-Jovite, à Saint-Jovite, au Carrefour Richelieu, aux Promenades St-Bruno et à l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, à Saint-Hilaire, seront également affectées. La durée de la grève variera d’un lieu à l’autre selon ce que permettent les services essentiels prévus au Code du travail.
Des postes de moins en moins attractifs
La présidente du SPI-CSQ, Nancy Landry, espère que cette journée de grève sera suffisante pour que l’employeur comprenne qu’il est temps qu’il change d’attitude à la table de négociation. « Les demandes de nos membres sont très légitimes et justifiées. Il est évident que nos conditions de travail doivent être améliorées, sinon il sera de plus en plus difficile de retenir et d’attirer le personnel infirmier à Héma-Québec », conclut Nancy Landry.
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