« Nous sommes encore à étudier le jugement avec nos avocats. Celui-ci nous a été transmis seulement en soirée. Nous en évaluons sa portée et soupesons nos recours juridiques pour la suite des choses », explique l’adjoint au directeur québécois des Métallos, Donald Noël.
Rappelons que le Syndicat des Métallos contestait la constitutionnalité des arrêtés ministériels devant les tribunaux. Des membres du Syndicat des Métallos ont été privés de leur gagne-pain pendant plusieurs mois en raison de ces arrêtés ministériels qui exigeaient une pleine vaccination pour les travailleurs du secteur des transports sous juridiction fédérale, ainsi que pour prendre l’avion. Certains ont même été remerciés.
Une telle obligation a été levée par le gouvernement du Canada le 20 juin dernier.
« Le Syndicat des Métallos souscrit à l’objectif d’une campagne de vaccination à grande échelle comme moyen de lutter contre la pandémie. Nous estimions néanmois que le prix à payer pour une décision personnelle de ne pas se faire vacciner, soit la perte d’un emploi ou d’un revenu, était disproportionné, alors que des mesures d’accommodement aurait pu être mises en place, comme ça a été le cas au début de la pandémie, tout en préservant les impératifs de santé publique », ajoute Donald Noël.
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