« On a cette fois besoin d’une volonté politique pour faire reculer réellement la pauvreté qui mine la dignité des gens sans emploi mais aussi celle de plus en plus de travailleurs et travailleuses au salaire minimum. Il ne faut pas oublier que le gouvernement libéral a aggravé la situation avec ses mesures d’austérité ces dernières années. Le nouveau plan devra être solide pour corriger les erreurs répétées du gouvernement libéral », explique Manon Massé.
Voici les mesures minimales auxquelles s’attend Québec solidaire pour que le plan de lutte contre la pauvreté soit crédible et efficace :
1. Hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure ;
2. Rehaussement des prestations de base d’aide sociale et de solidarité sociale ;
3. Fin du calcul des pensions alimentaires comme revenu pour les prestataires d’aide sociale ;
4. Rehaussement de 480 millions $ du financement des organismes communautaires suivi d’une indexation annuelle ;
5. Mise sur pied d’une campagne nationale pour lutter contre les préjugés envers les personnes en situation de pauvreté.
« Ce sont quelques-unes des mesures essentielles pour mettre en échec la pauvreté au Québec. S’il n’y a pas une augmentation significative du salaire minimum et des prestations d’aide sociale, je ne comprends pas comment le ministre pourrait appeler ça un plan de lutte à la pauvreté. Avec les milliards $ de surplus budgétaire, le gouvernement n’a plus aucun argument pour refuser de présenter un plan ambitieux », conclut Mme Massé.
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