« Nous avons dérangé et amené des propositions qui ont forcé les vieux partis à prendre position. Le travail que nous avons fait sur le commerce en ligne, notre plan de lutte contre les violences sexuelles ainsi que nos mesures anti-burnout ont provoqué de sérieux débats à l’Assemblée nationale. À la fin de cette session parlementaire, nous pouvons dire que nous avons fait bouger le gouvernement sur la taxation des géants du commerce en ligne, le traitement des plaintes pour les agressions sexuelles ainsi que les clauses orphelins », affirme Manon Massé.
Pour sa part, Gabriel Nadeau-Dubois considère que le bilan libéral en matière d’éthique et d’économie est loin d’être satisfaisant.
« J’écoutais le premier ministre faire son bilan tout à l’heure. Il a passé la plupart de son temps à critiquer la CAQ. C’est assez extraordinaire. C’est même savoureux. Parce qu’en critiquant la CAQ, M. Couillard finit par se critiquer lui-même sans s’en rendre compte. N’oublions pas que le programme de la CAQ, le gouvernement libéral l’a amplement mis en œuvre ces dernières années » affirme-t-il.
« En matière d’éthique, ce gouvernement continue d’alimenter la crise de confiance envers nos institutions. Le mauvais climat de travail et la mauvaise gestion font en sorte que l’UPAC est incapable de remplir la partie la plus importante de son mandat : arrêter les malfrats qui ont permis le financement illégal des trois autres partis politiques, et au premier chef le Parti libéral, en échange de contrats publics », ajoute-t-il.
La porte-parole de Québec solidaire estime finalement que son parti compte travailler dur d’ici les élections afin de convaincre les Québécoises et Québécois que le seul parti qui peut incarner le changement est sa formation politique.
« Nous allons jouer notre rôle. Nous allons continuer de déranger et de surprendre. Nous allons continuer de poser des gestes que seul Québec solidaire peut poser. Comme nous l’avons fait cette semaine, en empêchant une hausse des salaires des députés que les autres partis voulaient faire en catimini », conclut Mme Massé.
Un message, un commentaire ?