« Il faut savoir que le salaire moyen d’un employé de soutien n’est que de 30 000 $ par année et que 70 % de nos membres occupent un emploi précaire. Faut-il se surprendre que, dans un tel contexte, les centres de services scolaires peinent à retenir le personnel et à attirer une relève ? », questionne Mme Lafleur-Lauriault.
La solution à la pénurie de personnel
Cette dernière précise que, si l’on veut mettre fin à la pénurie de personnel de soutien dans les établissements scolaires, il faut nécessairement lui assurer des conditions de travail attrayantes et un emploi suffisamment intéressant pour envisager d’y faire carrière. « Ce n’est pas avec quelques heures de travail par semaine, réparties souvent dans un horaire irrégulier, que l’on va régler le problème de rareté du personnel », prévient Kim Lafleur-Lauriault.
Des emplois insuffisamment attrayants
« L’attrait des emplois fédéraux, plus avantageux, explique que plusieurs de nos membres abandonnent leur poste pour joindre la fonction publique fédérale et les entreprises de la région qui offrent des postes avec un plus grand nombre d’heures entrent en concurrence avec les offres des centres de services scolaires. Ces situations aggravent le manque de personnel, et ça dure malheureusement depuis des années », rapporte Mme Lafleur-Lauriault.
Elle déplore également les nombreux postes à statut précaire, avec un nombre d’heures de travail nettement insuffisant. Ce qui est particulièrement le cas au Centre de services scolaire des Draveurs.
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