La journée du jeudi portera sur les impacts de l’ALÉNA depuis 23 ans dans les différents pays à partir de présentations provenant de toutes les régions de l’Amérique du Nord. Aussi, est prévu un panel de réflexions sur l’état des négociations et les perspectives stratégiques qui doivent guider l’action des mouvements sociaux.
Une manifestation publique est le vendredi midi devant le Consulat mexicain en solidarité avec les syndicats mexicains et pour les droits des travailleuses et des travailleurs dans un nouvel ALÉNA. L’action a pour but d’attirer l’attention sur l’incapacité des gouvernements à se préoccuper des droits du travail au Mexique pendant les négociations. Dirigé par les personnes représentantes de plusieurs organisations syndicales mexicaines indépendantes, le groupe exigera une voix pour le monde du travail à travers le continent.
Le vendredi après-midi sera consacré à identifier les actions possibles que les différentes organisations pourraient mettre en branle de manière plus coordonnée.
« Vingt-trois années de dévastation économique dans le cadre de l’ALÉNA suffisent ! », a déclaré Julia Quinones, coordonnatrice du Comité Fronterizo de Obrer@s, une organisation de défense des droits des travailleuses et des travailleurs dans les maquiladoras à la frontière américano-mexicaine. « Il est temps de mettre en place un nouveau modèle économique qui profite au bien-être des travailleuses et des travailleurs dans le plein respect des droits humains et du travail ». Ajoute-t-elle.
Les organisations participantes à la manifestation demanderont :
– une réduction des disparités salariales entre les pays, en augmentant le salaire minimum mexicain, ce qui améliorera le niveau de vie des travailleuses et des travailleurs mexicains et qui rendra aussi moins rentable pour les entreprises de transférer des emplois du Canada et des États-Unis vers le Mexique ;
– l’inclusion de mesures dans l’accord commercial pour protéger les droits des travailleuses et des travailleurs, en éliminant les obstacles à la syndicalisation dans les trois pays ;
– la fin des recours et des droits des entreprises dans la poursuite des États, comme le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États prévu dans le chapitre 11.
Parmi les organisations présentes à la conférence, on retrouve, du Québec, la Fédération des travailleuses et des travailleurs du Québec (FTQ) et le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC). Voici la liste des organisations syndicales provenant du Canada, des États-Unis et du Mexique, présentées en ordre alphabétique en espagnol et en anglais :
AFL-CIO Solidarity Center
Alianza Americas
Asociación Nacional de Empresas Comercializadoras
Canadian Centre for Policy Alternatives
Canadian Union of Postal Workers
Canadian Union of Public Employees
Centro de Investigación Laboral y Asesoría Sindical
Chicago and Midwest Joint Board of Workers United, SEIU
Chicago Jobs with Justice
Chicago Teachers Union
Citizens Trade Campaign
Comité Fronterizo de Obrer@s
Common Frontiers
Communications Workers of America District 4
Community to Community
Council of Canadians
Familias Unidas por la Justicia
Frente Autentico de Trabajadores
Institute for Policy Studies
Justice for Migrant Workers
National Nurses United
National Union of Public and General Employees, Canada
Public Citizen
Public Service Alliance of Canada
Rosa Luxemburg Stiftung-NYC
SEIU Healthcare Illinois, Indiana, Missouri, Kansas
Sierra Club
Sindicato de Telefonistas
Sindicato Mexicano de Electricistas
Sindicato Independiente de Trabajadores de la Jornada
Sindicato Minero
University of California Los Angeles Labor Center/ Institute for Transnational Social Change
Unifor
United Electrical, Radio and Machine Workers of America
United Food and Commercial Workers
United Food and Commercial Workers Local 881
United Steelworkers
United Steelworkers Canada
University of Illinois Chicago
Warehouse Workers for Justice
Worker Solidarity in Action
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