Avec notre très haute considération,
OBJET : ONU-DJIBOUTI-UA : APPEL AUX MEMBRES DE L’ONU ET AUX FORCES ÉPRISES DE JUSTICE ET DE PAIX - Les PPJD vous implorent de ne pas voter le 17 juin 2020 en faveur du tyran, Ismaël Omar Guelleh, tout en respectant la volonté de l’Union Africaine qui a rejeté la candidature du régime dictatorial de Djibouti pour un poste Non permanent au CS de l’ONU. Les PPJD vous implorent d’exiger que le dictateur, I. O. Guelleh libère sans condition, le lieutenant Fouad Youssouf Ali et tous les autres prisonniers d’opinion qui se trouvent sous la torture du SDS et dans les sinistres geôles de Djibouti.
Excellence, Madame, Monsieur,
Les PPJD tiennent à vous informer que traditionnellement, c’est l’Organisation de l’Unité Africaine(OUA) et aujourd’hui l’Union Africaine (UA) qui vote démocratiquement pour élire le pays qui va représenter le continent comme membre Non-permanent au sein du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) lorsqu’il y a plus d’un pays qui désire se présenter. Cette tradition a toujours fonctionné ainsi.
En août 2019, l’UA a choisi le Kenya plutôt que Djibouti (résultat du vote : Kenya : 37 voix, Djibouti : 13 voix). Mais le tyran de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh a contesté le résultat des votes et fait une demande pour présenter la candidature de Djbouti auprès de l’ONU parce qu’il croyait qu’avoir un poste au sein du CS de l’ONU lui donnerait une nouvelle virginité vis-à-vis la communauté internationale. Tout cela, pour faire avaler son 5e mandat aux élections de 2022, à la tête de Djibouti.
Pour défier l’Union Africaine, le dictateur Ismaël Omar Guelleh est aidé par un petit Roitelet qui voulait étendre son emprise sur des pays africains du Nord à l’Ouest : du territoire algérien jusqu’au Sénégal et le Mali en passant par la Mauritanie et le Sahara… Ce Roitelet corrompu n’a cessé de gruger les énergies de l’UA de l’intérieur tel un cancer.
Les PPJD croient par conséquent qu’il est important que les membres de l’ONU respectent les résultats du vote de l’Union Africaine (UA) et rejettent la candidature du dictateur de Djibouti.
Nous croyons aussi qu’il est d’une extrême importance que la Communauté internationale connaisse le parcours sombre de ce dictateur cynique qui est à la fois une nuisance toxique pour la Nation djiboutienne ainsi que pour les régions de la Corne de l’Afrique et du Bassin de la Mer Rouge (Éthiopie, Somalie, Érythrée, Yémen du Sud, République du Yémen…).
Cet Appel est sur la tragédie que vit la Nation djiboutienne depuis 43 ans. La République de Djibouti indépendante depuis le 27 juin 1977 n’a pas connu de Constitution formelle jusqu’au 4 septembre 1992 où suite au déclenchement d’une guerre fratricide armée et sous la pression internationale, elle fut adoptée. Elle consacre un ensemble d’une petite coalition des « 4 partis politiques, reconnus et légalisés ». Les vrais partis politiques se voient interdire l’exercice de leurs droits politiques et font l’objet d’une répression sauvage. Au pouvoir, le dictateur, Ismaël Omar Guellh a même changé cette Constitution en 2010 afin de pouvoir rester au pouvoir ad vitam aeternam. Depuis, la situation politique et les libertés publiques n’ont fait que s’empirer.
À présent, avec la multiplication des arrestations et la torture, en plus de la pandémie de la
COVID-19, la Nation djiboutienne vit dans le désespoir. Il est important de noter la négligence des Djiboutiens de la part de ce régime dictatorial. Malgré que notre pays reçoit de l’aide médicale et alimentaire de la part de la Communauté internationale, toute cette aide est distribuée uniquement aux membres et sympathisants du parti-État, le Rassemblement Populaire pour le Progrès, surnommé par les Djiboutiens : « Rassemblement des Poissons Pourris »… Djibouti est le premier pays du continent africain où le nombre de personnes atteintes du COVID-19 par 100.000 habitants est le plus élevé !
UN ÉTAT TERRORISTE : RESPONSABLE DES MASSACRES ET CHARNIERS
Ismaël Omar Guelleh n’a cessé de violer les droits humains et perpétrer des actes terroristes à l’intérieur de Djibouti. Il est le seul responsable du massacre d’Arhiba mais aussi de plusieurs autres massacres et attentats : à Balbala, à Médého, aux charniers au Trous des Italiens et derrière le théâtre du Saline, à Demergog, à la Plage de Doralé… De plus, il n’a cessé ses Interventions déstabilisatrices dans les affaires intérieures des pays voisins de la région de la Corne de l’Afrique ET DU Bassin de la mer Rouge. Quant à ses relations internationales, il est connu pour sa duplicité abyssale…
La Nation Djiboutienne n’oubliera jamais la bestialité du tyran Guelleh qui a ordonné l’assassinat horrible de la martyre Madame HASNA MOHAMED ALI, mère de 9 enfants : torturée, violée, aspergée d’essence jusqu’à ce que mort s’en suive…
Nous ne pouvons conclure cette introduction sur le malheur de notre Nation, sans penser à nos sœurs et frères Afro-Américains qui ne cessent de subir le pire des racismes depuis que le raciste et misogyne Donald Trump est devenu président de cette grande Nation sœur, les États-Unis d’Amérique. Ce mégalomane encourage les racistes à perpétrer, en toute illégalité, leurs crimes abominables. L’assassinat du martyr Georges Floyd a été le déclencheur de la conscience humaine, non seulement dans tous les coins des États-Unis mais de par le monde. Les PPJD appuient, sans réserve, les demandes légitimes de nos frères Afro-Américains et encouragent les Djiboutiens de partout à organiser des manifestations pacifiques de solidarité, tout en respectant la distanciation sanitaire. Nous nous inquiétons surtout pour la sécurité de nombreux citoyens étatsuniens, d’origine djiboutienne, qui se trouvent à Minneapolis au Minnesota.
L’assassinat en direct du martyr Georges Floyd nous a ébranlé jusqu’au plus profond du cœur, mais le fait qu’il a eu lieu le 25 mai à la Journée Mondiale de l’Afrique nous a fait retourner en arrière et penser à notre Continent imbibé des larmes et du sang de ses populations lors de la colonisation mais aussi aux millions d’Africains déportés par les forces obscurantistes et esclavagistes.
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