Tiré d’Afrique XXI.
Ces dernières semaines ont également été marquées par l’arrestation de ministres et de hauts responsables proches de Riek Machar.
L’accord de paix signé en 2018 risque d’éclater. Deux ans après l’obtention de son indépendance en 2011, le Soudan du Sud avait sombré dans une guerre civile meurtrière, qui a fait au moins 400 000 morts et plus de 4 millions de déplacés.
L’accord de paix prévoyait l’organisation d’élections démocratiques et la fusion des deux armées au sein des Forces unifiées nécessaires (NUF). Mais sept ans après, les élections ont été continuellement repoussées, et les NUF n’ont jamais vu le jour. La reprise des affrontements ravive ainsi de vieilles querelles communautaires et politiques.
Déployée depuis 2011, l’opération des Nations unies au Soudan du Sud (Unmiss) s’inquiète dans un communiqué publié le 7 mars : « La mission appelle tous les acteurs à s’abstenir de nouvelles violences et les dirigeants du pays à intervenir d’urgence pour résoudre les tensions par le dialogue et garantir que la situation sécuritaire à Nasir, et plus largement, ne se détériore pas. » De son côté, International Crisis Group s’alarme sur l’avenir du plus jeune pays du monde : « Le Soudan du Sud est au bord d’une nouvelle guerre totale. »
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