Les quelque 60 000 travailleuses et travailleurs de la fonction publique, membres du SFPQ et du SPGQ qui travaillent principalement dans les ministères et organismes de l’État québécois, souhaitent obtenir des ententes négociées satisfaisantes. Les deux organisations syndicales dénoncent l’incapacité du gouvernement Legault à régler toutes les conventions collectives du secteur public et déplorent le manque de respect qu’il perpétue envers le personnel de la fonction publique.
« Le gouvernement de la CAQ nous fait miroiter l’obtention possible des conditions salariales négociées par le front commun syndical. En contrepartie, il nous demande d’abandonner des demandes à incidences monétaires ou non dans nos conventions collectives. Nos revendications sont pourtant raisonnables : des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l’emploi et de l’inflation », indique Christian Daigle, président général du SFPQ.
« Le SPGQ constate avec déception que l’offre de 17,4 % n’a pas été formellement déposée pour ses membres de la fonction publique. Cette pratique de faire valoir des avantages sans suivre d’actions concrètes porte atteinte à la crédibilité du processus de négociation. De plus, le SPGQ dénonce la pression exercée par l’employeur en vue de réduire ses revendications sectorielles. L’employeur prétend que cette démarche accélérerait le processus de négociation, alors même que ce travail a déjà été accompli de manière consciencieuse », mentionne Annie Morin, première vice-présidente du SPGQ.
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