« Tous les travailleurs et les travailleuses vous appuient. Votre travail est primordial. Vous sauvez des vies chaque jour et cela mérite une pleine reconnaissance, lance le président de la CSN, Jacques Létourneau. L’attitude du ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, qui refuse de négocier avec vous, est inacceptable car c’est lui seul qui dispose de la clé permettant de dénouer l’impasse. »
Les priorités défendues par le personnel du préhospitalier interpellent directement le gouvernement car elles ont un impact financier, et elles visent une amélioration des services, notamment une diminution des temps de réponse aux appels d’urgence. Par exemple, une préoccupation majeure des salarié-es est d’abolir les horaires de faction (7/14) qui entraînent des délais d’intervention supplémentaires par rapport aux horaires avec quart de travail. De même la surcharge de travail dans plusieurs régions fait en sorte que les paramédics peinent à assurer le service auquel toute la population a droit. Ces enjeux ne peuvent être réglés sans la participation du ministère.
En ce qui a trait aux salaires, les employeurs sont incapables de présenter une offre au-delà d’avril 2017 car le gouvernement ne leur en a pas donné le mandat. Il en va de même de l’amélioration des dispositions sur la progression dans l’échelle salariale, sur la retraite progressive ou encore sur la santé et la sécurité du travail.
Les syndicats représentant quelque 3600 travailleuses et travailleurs du préhospitalier sont réunis aujourd’hui à Québec afin de plancher sur de nouveaux moyens de pression qui seront déployés dès les prochaines heures, de même que sur le déclenchement prochain d’une grève dans l’ensemble du secteur.