L’exposition à l’amiante est l’une des principales causes de décès liées au milieu de travail parmi les membres des syndicats affiliés des SMCC. Fred Clare, vice-président international de l’Association internationale des calorifugeurs et travailleurs alliés, a applaudi à la déclaration du premier ministre et a déclaré : « Lors de la conférence générale en mai, le premier ministre nous a promis qu’il interdirait l’amiante, et il a tenu sa promesse. Je suis fier de vivre au Canada, où le gouvernement agit véritablement afin de préserver la vie de nos membres. »
Robert Kucheran, président du conseil exécutif du SMCC et vice-président général de l’International Union of Painters and Allied Trades (IUPAT) a déclaré : « C’est une étape importante dans le rétablissement de la situation auprès de tous les travailleurs canadiens. Même si de nombreux membres continuent de souffrir des effets de l’exposition à l’amiante, cette annonce est une preuve que le gouvernement comprend la souffrance causée par l’amiante au sein de notre main-d’œuvre. »
Il peut s’écouler de 20 à 40 ans avant que le mésothéliome, le cancer lié à l’exposition à l’amiante, se développe et que des symptômes se manifestent. Le taux de mortalité est dévastateur. Environ 60 % des personnes atteintes décèdent dans l’année suivant le diagnostic, et le taux de survie après cinq ans est inférieur à 7 %. M. Blakely a ajouté : « Bien que cette annonce diminue les risques d’exposition à l’amiante pour la prochaine génération, les travailleurs canadiens et leurs familles ressentiront encore les effets d’avoir travaillé dans l’amiante pendant des années. »
À propos des SMCC
Les Syndicats des métiers de la construction du Canada coordonnent les activités de 15 syndicats des secteurs du bâtiment et de la construction, qui représentent plus de 500 000 travailleurs spécialisés au Canada.