Dans son rapport publié aujourd’hui, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) indique que le retard de la rémunération globale du personnel du secteur public par rapport aux autres salariés québécois, calcul qui inclut le salaire, le régime de retraite et les autres avantages sociaux, est de 6,2 % en 2019, alors qu’il était de 6,6 % l’an dernier.
« On tourne en rond, rien n’a changé. Les employés de l’État qui portent les services publics à bout de bras sont toujours aussi mal rémunérés. Le gouvernement joue avec le feu. Alors que les conditions de travail ne cessent de se détériorer dans les réseaux de la santé, de l’éducation, des services sociaux ou de la fonction publique, et dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, comment le gouvernement espère conserver à l’emploi son personnel et attirer de nouveaux travailleurs en refusant de payer son monde à leur juste valeur ? » interroge le président de la FTQ Daniel Boyer.
« Les négociations dans le secteur public qui s’amorcent sont d’une importance capitale pour l’avenir de nos services publics. À force d’ignorer les justes revendications des travailleuses et travailleurs, le gouvernement se prépare à frapper un mur, et c’est encore une fois les services à la population qui vont se détériorer. Les travailleuses et travailleurs ne demandent pas la lune, ils veulent tout simplement que l’on reconnaisse la valeur de leur travail », conclut le président de la FTQ.
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