Mandat du Conseil du trésor
Les pourparlers entourant la question salariale sont dans une impasse depuis 2016. « Le Conseil du trésor doit immédiatement doter nos vis-à-vis à la table de négociation de mandats clairs afin de débloquer les discussions », a précisé d’entrée de jeu Sophie Larouche, porte-parole des syndicats d’Héma-Québec à Montréal. « Nous savons que l’employeur a demandé au Conseil du trésor de pouvoir instaurer une structure salariale unique pour tous les syndicats d’Héma-Québec. Pour commencer à négocier, il faudrait d’abord que le Conseil du trésor permette à la direction de nous présenter son offre. »
Le gouvernement, rappelons-le, a réglé avec les médecins et plusieurs autres groupes. « C’est inadmissible qu’il n’y ait pas d’argent pour Héma-Québec, qui est assujettie aux services essentiels. Ça fait trois ans que les salarié-es travaillent consciencieusement sans aucune augmentation de salaire », a déploré Sophie Larouche.
Négociation
À Montréal, trois syndicats négocient présentement avec l’employeur, soit le Syndicat des techniciens(nes) de laboratoire d’Héma-Québec section des techniciens(nes) de laboratoire d’Héma-Québec, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Héma-Québec et, finalement, le Syndicat des assistants(es) techniques de laboratoire d’Héma-Québec. Ces derniers sont sans contrat de travail depuis 2015. « La négociation des clauses normatives est pratiquement terminée pour les trois syndicats, qui représentent environ 350 personnes », explique Sophie Larouche. « Nous avons mis jusqu’ici une certaine pression, mais nous sommes rendus à passer à une vitesse supérieure. Notre patience a atteint ses limites. »
Les travailleurs et travailleuses d’Héma-Québec, à travers le Québec, sont répartis dans huit unités syndicales, affiliées à différentes organisations.
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