« Nous sommes à l’écoute des problèmes soulevés par l’employeur à la table de négociation et nous proposons de bonnes solutions. L’employeur demande de lourdes concessions et semble fermé à ces dernières qui atteignent pourtant la majorité de ses objectifs », de dire Nick Mingione, président du SEVL.
« Nous venons de terminer un blitz d’une dizaine de jours intensifs de négociations qui ont permis de circonscrire les litiges qui séparent les parties. Nous demandons essentiellement de pouvoir effectuer les tâches qui nous reviennent, ici, au Québec et d’obtenir une légère amélioration du pouvoir d’achat des membres que nous représentons », d’ajouter Martin Larose, conseiller syndical au SCFP et porte-parole.
Ces presque 3000 salarié.e.s de Vidéotron sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018. Les négociations peuvent être complexes en raison des nombreuses transformations technologiques qui ont lieu dans le secteur des communications. Toutefois, Vidéotron tire son épingle du jeu, car tous les secteurs d’activités économiques doivent être connectés pour être productifs. Plus que jamais, la pandémie nous l’a démontré avec l’explosion du télétravail.
« Nous sommes fiers de notre entreprise. Nous avons contribué et contribuons toujours à ce que Vidéotron soit une entreprise extrêmement rentable et nous voulons une solution qui assurera sa pérennité. Nous sommes ouverts aux changements, mais pas sans nous inclure dans les décisions », de conclure Nick Mingione.
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