« Les offres déposées par le gouvernement ne répondent pas aux préoccupations de nos membres, indique la présidente de l’APTS, Carolle Dubé. Nous avons pourtant préparé un cahier de revendications réaliste, crédible et appuyé sur les résultats d’une vaste consultation de nos membres. En guise de réponse à nos demandes, nos vis-à-vis patronaux proposent des reculs importants en ce qui a trait aux conditions de travail des techniciennes et des professionnelles du réseau de la santé et des services sociaux. C’est inacceptable. Nous ne nous laisserons pas dicter les termes de la négociation par le gouvernement. »
Malgré le mépris affiché par le gouvernement envers leurs demandes légitimes, les membres de l’APTS entendent poursuivre résolument sur la voie de la négociation. « Nous sommes de bonne foi et nous en attendons autant de la partie patronale, ajoute la présidente. Le message envoyé aujourd’hui est clair : nos membres veulent une vraie négociation, sur la base des problèmes et des enjeux qu’ils signalent. »
Et ceux-ci sont nombreux. La protection de l’intégrité psychologique et professionnelle des Indispensables en est une, la mise à jour des connaissances de nos membres, de même que la diminution des contrôles abusifs lorsqu’ils tombent malades. « Nous ne demandons pas la lune, affirme Carolle Dubé. Nous revendiquons davantage de respect pour le travail effectué par nos 32 000 membres, qui subissent au quotidien une pression parfois insoutenable. »
En conseil général, les membres ont également adopté un plan de mobilisation qui prévoit le recours à des moyens d’action plus fermes, si cela s’avère nécessaire. « Nous sommes prêts à négocier, mais nous ne le ferons pas à n’importe quel prix. Les 32 000 Indispensables sont mobilisés et déterminés à améliorer leurs conditions de travail. Le gouvernement doit les entendre », de conclure la présidente de l’APTS.