Rappelons qu’il y a presque un an, soit le 21 février 2020, les enseignantes et enseignants membres des syndicats affiliés à la FAE avaient interpellé le ministre Roberge devant les membres et invités de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain pour manifester leur mécontentement quant à la Réforme Roberge (projet de loi no 40). Le ministre avait alors affirmé comprendre leur frustration tout en les invitant à garder espoir quant à la négociation de leur contrat de travail avec le gouvernement caquiste, qui allait permettre de revaloriser leur profession.
Depuis ? Que des offres considérées méprisantes par les profs de la part du gouvernement Legault. « Pendant que le ministre de l’Éducation alimente toutes les tribunes de son discours jovialiste, les profs ne décolèrent pas et continuent de se mobiliser, pour faire entendre leurs voix afin que le gouvernement dépose enfin une offre qui améliorera véritablement leurs conditions de travail et de rémunération », a déclaré Alain Marois, vice-président à la vie politique à la FAE.
Cette négociation se déroule alors que les effets de la pénurie de personnel, de la désertion professionnelle, des départs précipités à la retraite ainsi que de la détresse psychologique continuent plus que jamais de se faire sentir au sein de la profession enseignante et de l’école publique.
Les enseignantes et enseignants proposent des solutions concrètent pour améliorer la situation dans les écoles publiques, revaloriser leur profession et ainsi pallier les difficultés liées à l’attraction et à la rétention du personnel enseignant, et ce, aux bénéfices de tous les élèves jeunes et adultes.
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