« Devant notre refus d’accepter une offre inéquitable, le ministère de la Santé et des Services sociaux a court-circuité le droit des salarié·e·s de négocier leurs conditions de travail. Nous entreprenons ces recours pour défendre le droit d’association et à une négociation juste, libre et équitable », explique Robert Comeau, président de l’APTS.
Le gouvernement limite en effet son offre au secteur de l’évaluation et de l’orientation en protection de la jeunesse, ce qui a été jugé trop restreint par l’APTS, alors que les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre sont présents dans l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux.
« Nous aurions été prêt·e·s à explorer cette proposition - comme projet pilote - si elle avait été offerte à l’ensemble des centres jeunesse dans un premier temps, pour ensuite l’être aux autres secteurs de la santé et des services sociaux, tel que nos membres nous le demande. Mais, dans ce contexte de négociation, le ministère a choisi d’imposer sa mesure au lieu de chercher des compromis. Nous ne pouvons laisser passer une infraction aussi flagrante aux principes de la négociation collective », ajoute Robert Comeau.
En modifiant unilatéralement les conditions de travail des intervenant·e·s en protection de la jeunesse, le gouvernement caquiste montre à nouveau son arrogance et sa volonté de diriger seul. Et il a l’audace de récidiver, ayant été déclaré coupable d’entrave aux activités syndicales l’an dernier. « Nous ne pouvons pas négocier avec un gouvernement qui impose ses priorités sans être ouvert aux demandes des salarié·e·s. L’APTS représente plus de 65 000 professionnel·le·s et technicien·ne·s et elle continuera de se battre sur tous les fronts pour améliorer les conditions de travail de tou·te·s, peu importe la profession ou le secteur d’activité », conclut Robert Comeau.
Un message, un commentaire ?