« Au début du mois de juin dernier, nous avons déposé une demande de conciliation. Depuis, trois rencontres ont été convoquées par le conciliateur. Dès la première, le 26 juin, l’employeur brillait par son absence. Durant la seconde, tenue le 15 juillet, l’employeur a posé quelques questions et a quitté la table de négociation après une heure environ seulement. Finalement, le 3 septembre dernier, l’employeur a tenté d’annuler la rencontre sous prétexte que la situation financière dans laquelle il se retrouve l’empêche de répondre à nos demandes. À cet égard, il joue un scénario classique d’un employeur qui ne veut pas négocier », de préciser Alain Grenier, président du syndicat.
Plusieurs éléments demeurent en suspens dont les salaires, les vacances, les barèmes d’indemnisation pour les dépenses d’emploi, la rétroactivité et la rémunération touchant aux voyages spéciaux.
« Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, aucune augmentation de salaire n’a eu lieu depuis l’été 2009. Néanmoins, la partie patronale n’est pas disponible avant le 5 novembre pour poursuivre la négociation. Devant le peu d’importance qu’il accorde au règlement de notre nouveau contrat de travail, nous avons adopté des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève », de conclure monsieur Grenier.
Le STTASCM regroupe une vingtaine de travailleuses et de travailleurs membres du Secteur transport scolaire (STS). Le STS compte environ 3000 salarié-es membres de la Fédération des employées et employés de services publics - CSN, qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.