« Le 14 août, lors d’une rencontre de négociation avec l’employeur, ce dernier a dit ne pas pouvoir offrir davantage que l’équivalent d’un maigre 0,7 % par an pendant 5 ans à nos membres en invoquant son devoir social envers les plus démunis et son obligation de remettre des redevances au gouvernement pour la redistribution des richesses. Dans ce cas, pourquoi offrir des bonis si généreux à ses hauts dirigeants ? La sournoiserie et la tromperie de Loto-Québec semblent sans borne », dénonce David Bernans, 4e vice-président du SPGQ.
Outre des hausses salariales faméliques et ridicules, Loto-Québec propose la mise en place des spécialités qui viendra briser la sécurité d’emploi du personnel professionnel de Loto-Québec, peu importe le nombre d’années de service.
« L’an dernier, la société d’État a vu ses profits atteindre 1,33 milliard $, en hausse de 8,5 %. De plus, les résultats financiers de l’exercice terminé au 31 mars 2018 indiquent une augmentation des revenus de 3,7 %, à 3,77 milliards $. L’iniquité qui semble faire office de gouvernail chez Loto-Québec provoque une onde énorme de frustration et de déception chez nos membres », indique M. Bernans.
Rappelons que les professionnelles et professionnels de Loto-Québec sont en grève du 16 août dès minuit jusqu’au 20 août à 7 h, après avoir fait la grève du 20 au 23 juillet. Ils manifestent les 16 et 17 août, de 10 h à 12 h, au siège social de Loto-Québec au 500, rue Sherbrooke Ouest à Montréal, pour dénoncer les offres soi-disant généreuses de l’employeur.
Le personnel professionnel de Loto-Québec a adopté à 99,4 %, le 18 juin 2018, un mandat de grève de 20 jours qu’il utilisera de façon stratégique. Les expertes et experts de Loto-Québec travaillent, notamment, dans les secteurs des technologies de l’information, des communications, des ventes et du marketing, des finances, de l’approvisionnement et de l’immobilier, ainsi que dans le secteur juridique.
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