La Loi sur les normes du travail interdit d’ailleurs à l’employeur de s’ingérer dans le partage des pourboires. « Les pourboires appartiennent aux travailleurs. Nous craignons que les employeurs en prennent le contrôle, les distribuent comme bon leur semble, en prélèvent une portion en douce et s’en servent pour toute autre chose que ce pour quoi les clients les versent », ajoute Guy Gendron.
« Les restaurateurs ne paient pas suffisamment les cuisiniers et certains tentent de s’en laver les mains en enlevant du pain de la bouche des serveurs. Ça ne fonctionne pas. Le salaire des serveurs et serveuses tient compte des pourboires, rendre le pourboire automatique et surtout le répartir parmi tous les travailleurs, c’est inéquitable », fait valoir le président de la section locale 9400 des Métallos, Guy Gendron.
Le Huffington Post révélait récemment que deux nouveaux établissements montréalais avaient choisi d’intégrer les pourboires à la facture et de répartir les montants automatiquement parmi l’ensemble des employés de l’établissement.
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