Les négociations entre le syndicat et l’OHMQ ont peu progressé malgré 14 mois de pourparlers, plus de 12 rencontres en présentiel ainsi que plusieurs échanges téléphoniques et de courriels durant le confinement, et ce, sans oublier la présence d’un médiateur pendant 60 jours.
« Nous avons fait plusieurs concessions. Nous avons notamment apporté des changements aux horaires et des restrictions aux libérations syndicales, mais, surtout, nous avons approuvé une modification de la définition de la sécurité d’emploi. La partie syndicale a même accepté de reculer sur ses demandes de rattrapage salarial », affirme Mario Jean, conseiller syndical du SCFP.
Ces concessions ont été faites dans l’espoir d’arriver à un règlement intéressant, incluant des points importants tels que plus de flexibilité en ce qui a trait aux horaires des cols blancs et l’introduction d’un horaire variable pour les cols bleus. Malgré tout, la situation s’est envenimée au point où le syndicat a déposé une plainte au Tribunal administratif du travail (TAT) contre l’employeur pour ingérence syndicale et négociation de mauvaise foi. Celui-ci est en attente d’une décision concernant cette plainte.
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