« Nous sommes inquiets pour notre ville, pour le rayonnement de la région maskoutaine », a d’entrée de jeu déclaré Robin St-Pierre, président du STT-HS. « Nous souhaitons faire appel à la solidarité des Maskoutains dans le conflit pour éviter la fermeture et ses conséquences socioéconomiques désastreuses pour la Ville, ses habitants, ses entreprises. Plus de 300 000 personnes par année passaient par Saint-Hyacinthe, notamment pour la tenue de congrès nationaux et internationaux d’envergure.
C’est inacceptable que Silverbirch, propriétaire détenteur de l’hôtel, joue avec l’avenir de la région comme ça, nous ne le laisserons pas faire ! » a martelé par la suite le président.
« Sans vouloir verser dans le scénario catastrophe, fermer cet hôtel, c’est dire non à 300 000 personnes qui passent annuellement par la région, ce qui donne 250 emplois directs et indirects et surtout maintient le pôle d’influence maskoutain en Montérégie… c’est très inquiétant ! La population maskoutaine doit se mobiliser avec nous ! » a lancé Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN.
« La sécurité d’emploi demeure au centre du litige, l’employeur refuse d’encadrer, dans la convention collective, les programmes de service réduit d’entretien des chambres. Ces programmes lui permettraient d’augmenter ses bénéfices, tout en réduisant sérieusement le nombre d’heures travaillées par les préposé-es aux chambres. L’obstination de la direction de l’hôtel des Seigneurs démontre clairement le bien-fondé de nos demandes communes relatives à la protection de nos emplois, » explique Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur Hôtellerie de la FC-CSN.
« Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son Centre des congrès. La menace de la fermeture est d’une grossièreté indécente pour le développement économique et social de la Ville et c’est encore plus vrai pour les travailleuses et pour les travailleurs de l’hôtel, dont certains ont consacré une partie de leur vie à transmettre l’amour de leur métier et de leur région, » de conclure Jean Lortie, secrétaire général de la CSN.