Déplorant le manque de volonté de la partie patronale d’améliorer de manière structurante les conditions de travail des intervenantes en petite enfance, des manifestantes ont distribué ce matin des tracts à des parents du CPE Les Joyeux Calinours à Saint-Hubert dont la directrice siège à la table de négociation comme représentante patronale.
« La balle est dans le camp du gouvernement. Nous avons déposé une contre-proposition constructive et raisonnable afin de régler les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. Nos membres sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020 et il y a urgence d’agir », rappelle la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Moyens de pression
Une journée de négociation est prévue le jeudi 28 octobre. Si les parties n’en viennent pas à une entente ou à des progrès significatifs, de nouvelles journées de grève seront annoncées.
« Notre objectif est d’informer les parents des raisons qui nous poussent à devoir annoncer de nouvelles journées de grève. Nous déployons nos moyens de pression de manière progressive et nous souhaitons maintenir l’appui formidable des parents utilisateurs », termine Mme Grenon.
La FIPEQ-CSQ a lancé en fin de semaine une campagne publicitaire « Partie pour partir ou partie pour rester » et invite les parents à s’informer sur la négociation via l’URL négoscpe.com.
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