« L’équation est simple : pas de bonnes conditions de travail ? Pas d’employés.es. Pas d’employés.es ? Pas de services à la population. Plus que jamais, les ministères et organismes font face à un accroissement des difficultés en matière de recrutement et de rétention du personnel. L’absence de conditions attractives est en train de dépouiller l’État de l’expertise nécessaire au bon fonctionnement des services publics que la population est en droit de recevoir. Monsieur le Premier ministre Legault, le temps des beaux discours est révolu », indique Christian Daigle, président général du SFPQ.
En effet, la rémunération dans la fonction publique, qui est inférieure au privé et aux autres administrations publiques du Québec, accroît la pénurie de personnel dont est victime l’État québécois. Le retard salarial de l’ensemble du personnel se situe à 13,2 % par rapport aux autres salariés.es québécois, selon le dernier rapport de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). « Pour venir à bout de cet écart, il faudra une volonté réelle du gouvernement Legault de reconnaître que son personnel mérite d’être mieux valorisé et respecté pour le travail accompli. Cela fera bientôt deux ans que nous tendons la main à ce gouvernement pour trouver des solutions concrètes à l’amélioration des conditions de travail afin d’endiguer la pénurie de personnel, mais il continue de nier le problème. Monsieur Legault, vous avez les moyens de régler le problème. Faites-le donc ! », insiste monsieur Daigle.
La négociation du SFPQ porte sur le renouvellement de la convention collective visant plus de 26 000 employées et employés de bureau, de techniciennes et techniciens, travaillant au sein de divers ministères et organismes qu’il représente.
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