« Les 10 millions de dollars annoncés lors du dernier budget fédéral sont nettement insuffisants ! Que ce montant soit attaché avec de la formation ne règle en rien le "trou noir" », affirme le conseiller régional FTQ pour la Côte-Nord, Pascal Langlois.
Selon la FTQ, la solution à court terme au « trou noir » passe par des mesures d’urgence pour permettre aux travailleuses et aux travailleurs touchés de survivre jusqu’à leur rappel au travail et, pour le long terme, un redécoupage des cartes administratives afin d’avoir un taux de chômage représentatif pour les travailleurs et travailleuses de la Côte-Nord.
« Ça nous prend 700 heures pour 14 semaines de prestations, ça n’a pas de bon sens. Quand on recommence à travailler, on paie les cartes de crédit et tout est à refaire l’année suivante. On veut marcher comme tout le monde, on ne veut plus ça ! », déplore Guylaine Marceau, travailleuse chez Crustacés Baie-Trinité et membre des Métallos.
Rappelons que le « trou noir » est la période entre la fin des prestations d’assurance-emploi et le retour au travail durant laquelle les travailleuses et travailleurs se retrouvent sans revenu.
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