« Dès la première rencontre de négociation le 29 octobre dernier, l’employeur a refusé catégoriquement une fusion d’accréditations, refusant du même coup de négocier avec les deux comités de négociation à la même table. Il veut jouer les deux groupes les uns contre les autres, en transférant comme il l’a déjà fait des heures de travail d’un groupe d’employés à un autre, comme moyen de pression pendant les négociations », explique le représentant syndical des Métallos, Stéphane Néron.
En fin de semaine, c’est dans une proportion de 100 % que la centaine de travailleurs, réunis en assemblée générale, a réitéré par un vote le souhait de voir les deux accréditations fusionner. « Depuis que nous avons obtenu notre accréditation avec les Métallos en août, c’est clair que nous voulons négocier ensemble, avec nos confrères de Montréal. On ne laissera pas l’employeur diviser pour mieux régner », explique le président de l’unité d’accréditation de Brossard, Stéphane Boucher.
Son confrère de Montréal renchérit : « Nous faisons le même travail, dans la même région. L’employeur n’a pas à s’immiscer dans la façon dont nous voulons former notre syndicat, surtout pas pour se donner un rapport de force injuste dans la négociation. Le message est clair, à la fois pour la fusion des accréditations et pour l’exercice de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale. C’est 100 % dans les deux cas. Lafarge Canada doit en prendre acte », ajoute Denis Desjardins de l’unité d’accréditation de Montréal.
Une prochaine rencontre de négociation est prévue le 30 novembre prochain à Montréal. Le Syndicat des Métallos a annoncé que les deux comités de négociation y seraient présents, quoi qu’en pense l’employeur.
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